Pour une croissance forte & solidaire (14/14)

Publié le par Vanves Nouveau Centre

Conformément aux orientations générales énnoncées,  voici une série d'articles présentant les vingt recommandations concrètes étabies par le groupe de travail « Economie » du Nouveau Centre dans le cadre de la relance de l'économie.

 

IV – UN "NEW DEAL" EUROPEEN


Recommandation n°19 : Créer une Communauté européenne de l’énergie


La construction européenne a commencé par la CECA. Il nous faut aujourd’hui inventer la CECA du
21
e siècle.

Face aux défis que représentent les questions énergétiques en termes d’indépendance, de sécurité et de développement économique, nous estimons que le temps est venu de créer une véritable « Communauté européenne de l’énergie » constituée dans le cadre d’une coopération avancée entre les pays qui le veulent.

Ses compétences seraient les suivantes :

- la diversification et la sécurisation de l’approvisionnement en gaz et en pétrole;

- la définition d’un objectif ambitieux, s’imposant à chaque pays, de part de l’énergie consommée n’émettant pas de CO² (nucléaire ou énergies renouvelables suivant les options nationales) ;

- la mise en place progressive d’une contribution carbone pour les consommations d’énergie, à l’exclusion des activités entrant dans le périmètre du marché européen des quotas de CO².


Recommandation n°20 : Augmenter le budget européen, à pression fiscale constante, et s’orienter
à terme vers un financement européen fondé sur de véritables ressources propres


Doté d’environ 130 milliards d’euros, le budget de l’Union européenne reste très faible au regard des
objectifs ambitieux assignés à l’Europe.

Dans le cadre du réexamen à mi-parcours des perspectives financières 2007-2013, les Etats membres devraient s’engager à augmenter progressivement le budget de l’Union européenne. Actuellement plafonné à 1,24 % du revenu brut des Etats membres de l’Union européenne, nous proposons que ce taux soit progressivement porté à 1,50 %. Les fonds supplémentaires collectés devront exclusivement être consacrés aux dépenses d’avenir, en mettant l’accent sur les investissements en matière de R&D, d’infrastructures paneuropéennes et de programmes de sécurité collective. La capacité concurrentielle de l’Europe dans un monde global s’en trouvera renforcée.


A terme, nous souhaitons que le financement de l’Union ne dépende plus quasi-exclusivement des
transferts des Etats mais repose sur de véritables ressources propres, à prélèvement fiscal constant pour les contribuables.

Cet article marque la fin de cette série consacrée aux propositions de réponse du Nouveau Centre à la crise financière et économique. Ces propositions sont ouvertes à débat au niveau national. N'hésitez pas à les commenter, nous ne manquerons pas de faire remonter vos remarques. Nous y reviendrons prochainement dans le cadre de nos réunions mensuelles.

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