Pour une croissance forte & solidaire (10/14)

Publié le par Vanves Nouveau Centre

Conformément aux orientations générales énnoncées,  voici une série d'articles présentant les vingt recommandations concrètes étabies par le groupe de travail « Economie » du Nouveau Centre dans le cadre de la relance de l'économie.

III – LIBERER LA CROISSANCE DES PME


Nous voulons réconcilier les Français avec l’entreprise, et développer la fibre entrepreneuriale. Le rôle des PME dans l’économie est primordial. Elles représentent 60 % du produit intérieur brut français et ont créé 1,8 million d’emplois au cours des quinze dernières années. Sur la même période, les grandes entreprises de plus d’un millier de salariés ont détruit 270 000 emplois.

Pourtant, la France compte seulement 4 000 entreprises moyennes (entre 250 et 1000 salariés) contre 8 500 au Royaume-Uni et 11 600 en Allemagne.


Recommandation n°10 : Des « emplois chance » pour les PME


Pour favoriser la croissance des PME, nous proposons de leur offrir la possibilité d’embaucher trois salariés supplémentaires nets sous la forme d’
« emplois chance » bénéficiant pendant trois ans d’une exonération des cotisations sociales employeur, hors retraite. Cette mesure doit inciter les entreprises à passer outre les freins administratifs et financiers à l’embauche. Ce dispositif des emplois chance devrait s’appliquer aux nouvelles embauches de bénéficiaires des minima sociaux, aux travailleurs handicapés.


Les « emplois chance » s’inscrivent dans une démarche globale visant à améliorer le niveau d’employabilité des travailleurs par un accent mis sur la formation initiale au service d’une meilleure connaissance du monde de l’entreprise, sur l’apprentissage, sur la formation en alternance et sur la formation professionnelle.


Recommandation n°11 : Neutraliser les effets de seuil qui freinent l’essor des PME


Il manque en France 15 000 entreprises de 200 salariés qui permettraient de rattraper notre retard en R&D, exportations et créations d’emplois. Des seuils administratifs existent aujourd'hui qui pénalisent la croissance des petites et moyennes entreprises en France par rapport à nos partenaires européens ou américains. Pensés initialement comme un moyen de favoriser l’essor des entreprises les plus petites en les dispensant d’obligations, les seuils se sont révélés, année après année, être un vrai frein à l’essor des entreprises françaises, et donc de l’économie nationale. Il est ainsi frappant de constater que le simple dépassement du seuil des 50 salariés entraîne brutalement pour l'entreprise 34 obligations administratives supplémentaires ! Pour favoriser la création d’emplois, nous proposons une mesure simple :
élever les deux seuils actuellement les plus nocifs en les portant de 20 à 30 et de 50 à 75 salariés.

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